1. |
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Oui, je te le dis, je m’en fiche
De n’plus voir mon nom sur l’affiche
Je ne suis plus dans le scénario
De ton film un peu trop mélo-
dramatique
Tu pourras couper au montage
La scène d’amour sur la plage
Et mettre en valeur ton héros
Mon remplaçant qui est si « Oh !
Photogénique !
On range les caméras
Les projos sont éteints
Arrête ton cinéma
C’est le clap de fin
Y’a plus de pellicule
Pour ce script ridicule
Un arrêt sur image
Une balade sur la plage
Toi tu veux voir sans voir vraiment
Sans même remplacer les bobines
Ton cinéma en noir et blanc
Te fait rêver et te fascine
Grata Garbo ou cinémascope
Mais 24 images par seconde
Ne suffisent pas pour nous aimer
Tu cherches une brune, tu trouves une blonde
Mais ta bande son est décalée
T’es plus synchro ou kaléidoscope
On range les caméras
Les projos sont éteints
Arrête ton cinéma
C’est le clap de fin
Y’a plus de pellicule
Pour ce script ridicule
Un arrêt sur image
Une balade sur la plage
On s’reverra sur la croisette
Quand on s’ra devenu des vedettes
Quand on sera prêts à gravir
Les marches de l’amour sans faiblir
Incognito
En recevant la palme d’or
Nos regards brilleront alors
Et dans un travelling arrière
Défilera toute notre carrière
Paradisio
Adieu les caméras
Vive la lumière du jour
Fini le cinéma
Une histoire d’amour
Notre lune de miel
Un décor sans pareil
Un arrêt sur image
Une balade sur la plage
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2. |
Babel
03:45
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Je vois des gens, des gens qui courent, courent, courent
Qui courent tout le temps
Je vois des gens qui courent, courent, courent
Mais où vont-ils vraiment
Vers quel ailleurs, quel idéal ,
A la conquête d’un sacré graal ?
Et pourquoi courent-ils encore ? encore ? encore ?
Je vois des gens, des gens qui parlent, parlent, parlent
Qui parlent tout le temps
Je vois des gens, des gens qui parlent, parlent, parlent
Mais que disent-ils vraiment
Des mots pour rien, des mots futiles
Des conversations inutiles
Et pourquoi parlent-ils encore ? encore ? encore ?
La tour de Babel nous fait rêver encore souvent
Langue universelle pour un instant
La tour de Babel est bien cruelle assurément
Pourra-t-on l’atteindre un jour
Vraiment ?
Je vois des gens, des gens qui brillent, brillent, brillent
Des sourires éclatants
Je vois des gens, des gens qui brillent, brillent, brillent
Superficiellement
Sous un vernis de pacotille
Aveuglés par tout ce qui rutile)
Mais vraiment vivent-ils encore ? encore ? encore ?
Je vois des gens, des gens qui pleurent, pleurent, pleurent
Des larmes de requins
Je vois des gens, des gens qui pleurent, pleurent, pleurent,
Jaloux de leurs prochains
Jamais satisfaits de leur sort
Ils en veulent encore et encore
Mais pourquoi pleurent-ils encore ? encore ? encore ?
La tour de Babel nous fait rêver encore souvent
Langue universelle pour un instant
La tour de Babel est bien cruelle assurément
Pourra-t-on l’atteindre un jour
Vraiment ?
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3. |
Unisson
03:09
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Moi je vois
Que tu vois
Que je sais
Que tu sais
Et pour nous c’est parfait !
Toi tu dis
Que je dis
Les mots que l’on voulait
Ensemble prononcer.
Nos voix à l’unisson
Entame la chanson (bis)
Moi je vois
Dans tes yeux
Le reflet de mes yeux
Complices et malicieux
Toi tu entends
Dans ma voix
Comme l’écho de ta voix
Qui résonne au fond de moi !
Nos corps à l’unisson
Font bouger la chanson (bis)
Et nos voix
Dans l’espace
Lentement se déplacent
Par nos corps balancés!
Comme un moment de grâce
Une émotion fugace
Nos voix vont se toucher !
Nos voix à l’unisson
Finissent la chanson
Nos voix à l’unisson
Et finie la chanson !
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4. |
Coeurs brisés
03:06
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Dis, mon coeur, que fais-tu?
Battre encore le sais-tu?
Dis mon coeur, je n'entends plus
Le tambour de nos corps,
Battre encore et encore
Dis mon coeur, tu n'es pas mort?
Au rendez-vous
Des cœurs brisés
Cœur de quat sous
A redorer
Comme des machines
Qui sont cassées
Car les amours
Les ont usés
Il y a le tien
Il y a le mien
Battant encore
Tout incertains
Tout décalés
Pulsations lentes
Pourront-ils
Remonter la pente ?
Comme un Pierrot
Sans Colombine
Comme mon voisin
Sans sa voisine
Henry Miller
Sans Maryline
Comme un gros poids
Sur la poitrine
Il y a le tien
Il y a le mien
Tout décalés
Tout incertains
Des lendemains
Tout hésitants
Ils voudraient tant
Les rendre palpîtants
Et battre encore, battre toujours
Au rythme joyeux de l’amour
Remonter enfin sans détours
Les belles artères de l’amour !
Au rendez-vous
Des cœurs brisés
Cœur de quat sous
A réparer
Qui battent encore
Tout décalés
Dont les ressorts
Sont tout grippés
Si vous aussi
Vous y allez
Au rendez-vous
Des cœurs cassés
Vous ne pouvez
Pas les rater
Ces deux cours-là
Prêts à s’aimer
Oui, c’est le tien
Oui, c’est le mien
Qui s’affolent
Et se prennent la main
Tout excités
Que dire de plus
Ils sont au bord
De l’infarctus !
Dis mon coeur, que fais-tu?
Battre encore le sais-tu?
Dis mon coeur, je n'entends plus
Les jolies pulsations
Qui rythmaient nos passions
Dis mon coeur fais attention !
Le tambour de nos corps,
Battre encore et encore
Dis mon coeur, tu n'es pas
mort?
Dis, mon coeur, que fais-tu?
Battre encore le sais-tu?
Dis mon coeur, je n'entends plus
Le tambour de nos corps,
Battre encore et encore
Dis mon coeur, tu n'es pas mort?
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5. |
Des mots à la bouche
04:00
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6. |
Petit poisson
03:48
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C’est pas la mer à boire
C’est pas si compliqué
Remue donc tes nageoires
Tu vas y arriver !
Evite les eaux troubles
Méfie-toi des requins
De vigilance redouble
En croisant les humains !
Petit poisson deviendra grand
Surtout s’il prend bien garde à lui
Petit poisson deviendra grand
Aussi !
N’écoute pas les sirènes
Surtout garde le cap
Méfie-toi des baleines
Qui brusquement te happent
Si tu frétilles encore
Marées après marées
A la sortie des ports
Prends garde aux chalutiers !
Petit poisson deviendra gros
S’il sait nager entre deux eaux
Si les courants le laissent toujours
A flots !
Et là où la mer te mène
Laisse-là
Si parfois elle se déchaîne
Protège-toi
Si les poissons pilotes
T’indiquent le chemin
Et qu’avec eux tu flottes
Vers des pays lointains
Même à contre courant
N’oublie d’où tu viens
Les beaux poissons d’argent
Seront sans lendemain
Tu perdras des écailles
La mer n’épargne rien
Elle resserre les mailles
Des filets du destin
Tu reviendras un soir
Fatigué du voyage
Echoué, sans espoir,
Solitaire sur une plage
Petit poisson
Deviendra vieux
Sans éviter le mauvais temps
Petit poisson
Deviendra vieux
Pourtant
Petit poisson
Parmi les siens
Traversera les océans
De toutes les mers fera le tour
Assurément
Et là où la mer te mène
Tu finiras
Là où Thalassa se déchaîne
Reposera
Ce ne sera pas la mer à boire
Pas compliqué
Juste un dernier coup de nageoire
C’est terminé !
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7. |
Comment naissent?
01:47
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Mais comment naissent-elles ?
Mais comment naissent-elles ?
Comment naissent les chansons ?
Mais comment naissent-elles ?
Mais comment naissent-elles ?
En vl’a une sacrée question !
Naissent-elles dans les choux
Dans les choux c’est épatant
Naissent-elles dans les chants
Mais alors à contretemps
Naissent-elles d’un seul coup
C’est un allegro vivant
Ou bien progressivement
Piano et prends ton temps
D’abord viennent les paroles
On l’appel’ra Mélodie
La musique un peu plus tard
On la nommera Harmonie !
Mais comment naissent-elles ?
Mais comment naissent-elles ?
Comment naissent les chansons ?
Mais comment naissent-elles ?
Mais comment naissent-elles ?
En vl’a une sacrée question !
Naissent-elles d’un refrain
Un rondo de troubadour
Ou d’un couplet sybillin
Joli madrigal d’amour
Naissent-elles dans la douleur
Métronome et césarienne
Sont-elles le fruit du bonheur
Belle symphonie humaine
D’abord viennent les paroles
On l’appel’ra Mélodie
La musique un peu plus tard
On la nommera Harmonie !
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Troisfoisrien...et un peu plus Saint Jans Cappel, France
Chant : Nathalie Tiberghien
Percussions et guitare : Sylvestre Camut
Guitare et chant : Christophe
Charlet
Trompette: Laurent Schricke
Saxophone :
Philippe Michel
Basse : Dominique Gueritte
Des chansons originales qui ne prétendent pas modifier la face du monde mais simplement apporter de petits moments de plaisir à celles et ceux qui les écoutent.
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